S01E04 - Morgan, l'Aubrac et la ferme de la Boislivière
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S01E04 - Morgan, l'Aubrac et la ferme de la Boislivière

Episode description

La transformation en plats cuisinés, la vente de colis de viande, l’organisation d’événements à la ferme, le milieu agricole ne cesse de se renouveler et d’innover. Pour cela, des hommes et des femmes se retroussent les manches pour faire découvrir leur métier, mettre en avant leur savoir-faire et défendre leur conviction. Le choix d’une race plutôt qu’une autre, la conversion au bio, chaque jour, de nouveaux challenges attendent les professionnels du milieu. Il y a à Coëx, une ferme qui a fait le pari de l’Aubrac, cette vache reconnaissable à sa robe fauve, et ses cornes en lyre. Pour en parler aujourd’hui, c’est Morgan de la ferme de la Boislivière qui s’assoit à la table de Saveurs.

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La transformation en plat cuisiné, la vente de colis de viande, l'organisation d'événements

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à la ferme, le milieu agricole ne cesse de se renouveler et d'innover.

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Pour cela, des hommes et des femmes se retroussent les manches pour faire découvrir leur métier,

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mettre en avant leur savoir-faire et défendre leurs convictions.

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Le choix d'une race plutôt qu'une autre, la conversion au bio, chaque jour de nouveaux

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défis attendent les professionnels du milieu.

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Il y a à Coëx, une ferme qui a fait le pari de l'aubrac.

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Cette vache reconnaissable à sa robe fauve et ses cordes en lyre.

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Pour en parler avec moi, c'est Morgan de la ferme de la Boislivière qui s'assoit

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à la table de Saveurs.

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Les sardines grillées au barbecue avec les amis, la branche de céleri dans le jus

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de tomate au Canada, l'accord de la cerise avec le poivre de Timut, notre alimentation

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est source de nombreux souvenirs et d'émotions.

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Plongez dans les souvenirs gustatifs des invités, des mots, des aliments, des plats et des émotions.

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Une émission pour vous donner envie de passer à table ou au fourneau.

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Saveurs, à vos papilles, une émission qui vous fera saliver.

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Bonjour Morgan

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Bonjour Lyonel

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Bienvenue dans Saveurs.

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Merci.

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Avant de piocher un premier mot dans les boîtes que tu as devant toi, comment définirais-tu

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ton métier?

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Un métier très très très très polyvalent.

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C'est-à-dire qu'on est capable aujourd'hui dans le métier que je fais moi pour être

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nombrilique et commencer à parler de moi, c'est aussi bien d'être en relation avec

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mon frère, mon père et mes associés sur la production animale, la production végétale,

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sur ce qui va arriver prochainement pour toujours être en lien avec l'agriculture et ma partie

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« commerce » puisque moi je m'occupe plus de la partie commerce au sein du GAEC et de

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l'activité agricole.

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Donc c'est aussi bien se lever le matin, regarder les comptes que de partir vite fait

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en livraison que de se dire « mince j'ai plus de transfo mais j'ai tant de bêtes à

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venir, est-ce que je vais pouvoir faire mes transfo à venir pour faire des marchés de

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Noël? »

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Alors qu'est-ce que tu entends par transfo?

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Alors là transfo c'est-à-dire qu'aujourd'hui on a quatre réseaux de distribution sur la

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ferme que sont la vente directe une fois par mois de colis de viande que beaucoup connaissent

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donc en bœuf, veau ou poulet bio.

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Donc on ouvre une fois par mois pour la vente directe pour les particuliers.

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On a un deuxième réseau de distribution qui est plus dédié à la restauration.

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Donc là on a une quinzaine de restaurateurs, plus ou moins du coup on essaie de privilégier

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les circuits courts parce que c'est nos valeurs qu'on défend aujourd'hui, c'est les valeurs

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qu'on défend aujourd'hui.

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Et puis le troisième réseau va être le réseau de boucher, donc pour plus le travail

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du coup de carcasse où là le boucher vient mettre son couteau dedans et sublimer notre

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produit.

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Et il y a un quatrième réseau où là on travaille avec une dizaine de superettes

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épiceries vrac, épiceries fines sur la partie transformée puisque on le sait bien une vache

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a aussi bien un filet et une côte de bœuf que tout le monde veut mais aussi bien du

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bourguignon ou du pot-au-feu.

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Donc cette viande là nous sert également de transformation pour élaborer des produits

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apéritifs, rillettes, poulet, bœuf, plat cuisiné, saucisson, chorizo où là on peut

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justement travailler avec des revendeurs qui nous amènent de la visibilité pour notre

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ferme également.

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Donc la transformation c'est l'ensemble, c'est autant les colis que les plats cuisinés

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que la vente à la boucherie.

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C'est ça, donc je m'occupe vraiment de ces quatre réseaux de distribution, donc

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ce qui permet de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier et puis ce qu'on appelle

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dans le jargon avoir un équilibre carcasse pour ne jamais avoir de perte sur nos matières

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premières donc en bœuf, veau ou poulet et gérer au mieux nos animaux en fait.

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Très bien, on reviendra un petit peu sur la transformation et peut-être sur la partie

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plat cuisiné, tu participes également à la transformation en plat cuisiné?

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Alors on a un traiteur, c'est un choix puisqu'on est soit éleveur, soit commerçant, commerciaux

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et chacun a son métier pour des soucis aussi de régularité de plat cuisiné et aussi

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clairement d'hygiène, d'équipement etc.

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On a décidé de faire sous-traiter cette partie là à un maître traiteur qui a des

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recettes déjà préétablies mais avec qui on bosse aussi en relation pour créer des

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recettes ensemble.

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Voilà parce que j'aime cuisiner, mon frangin aime cuisiner, enfin voilà on est de fin gourmet

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aussi.

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C'est pour ça que tu es ici à Saveurs

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Peut-être, je ne sais pas ce qui m'attend.

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Que des belles choses.

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Pourquoi avoir choisi l'aubrac?

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Alors l'aubrac c'était une évidence pour mon frère et mon père avant d'arriver

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il y a trois ans à la ferme et compléter l'équipe.

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Il y a eu un virage à 90 degrés qui a été pris par papa, Joël et Axel à l'époque.

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Il y a cinq ans, pour le bien de mon petit frère qui a trois ans de moins que moi, pour

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ne pas se retrouver tout seul sur la partie production puisqu'on était en vache laitière,

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150 vaches laitières en prim'holstein et limousine et on sait que c'est un métier

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qui est très intense, qui demande 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

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La traite c'est deux fois par jour, il n'y a pas de dimanche, il n'y a pas de vacances.

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On est complètement d'accord et Joël et papa, dont un qui est parti en retraite depuis,

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papa qui partira à la retraite d'ici deux ans, Axel se serait retrouvé tout seul pour

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faire tout ça.

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Trouver un jeune aujourd'hui pour compléter l'équipe en vache laitière c'est quasi

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impossible, il n'y a rien d'excitant, tant bien même qu'on sait qu'on n'est pas maître

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de notre prix de vente en plus.

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Du prix du lait.

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Exactement.

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Donc il y a eu un choix de partir sur la vache allaitante, ce qu'on appelle une race

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à viande et il y a eu, parce que c'était trop facile de faire ce changement-là a priori,

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ils ont décidé de partir, parce qu'ils étaient sur une agriculture raisonnée, de

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partir sur l'agriculture biologique et une des races qui s'y apprêtait conformément

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c'était des races rustiques françaises, on voulait vraiment rester là-dessus, donc

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il y avait soit la salers qui est une race mixte, et viande, et pour sa production de

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lait, ou l'aubrac.

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On reste quand même dans des races d'une même région.

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C'est ça, on est dans la même région, des races vraiment rustiques qui permettent

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de revaloriser derrière nos terrains, on est sur 207 hectares en bio, donc c'est le

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maître mot pour qu'on puisse réussir et aussi en bio, c'est de ne plus être en intensif,

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donc c'est de faire pâturer tout simplement les vaches à l'extérieur.

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Et la race s'y apprête énormément, on est à 90% du temps à l'extérieur, ce qui

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veut dire qu'on crée des parcelles au sein même, ce qu'on appelle des paddocks, au

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sein même d'une certaine parcelle pour favoriser les jeunes pousses et après on

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vient changer les bêtes de champ, faire la transhumance, etc.

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Et donc elles sont majoritairement dehors, à brouter de l'herbe?

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C'est là où ça se ressent entre guillemets le mieux dans votre assiette.

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D'accord.

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Alors c'est également la question qu'on peut se poser, donc il y a effectivement

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de trouver une espèce adaptée aussi à cette reconversion bio, et la part du goût ?

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Alors toi dans ton métier ? Et de manière générale au sein de la ferme ?

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C'est génial, pour la simple et bonne raison, c'est que avant d'intégrer la

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ferme familiale, j'ai toujours, alors j'ai été purement commercial, avant d'être

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commerçant, et j'ai toujours vendu des produits qui sortaient un peu de l'ordinaire,

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qui étaient chers mais qui avaient vraiment une valeur ajoutée.

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Et aujourd'hui je retrouve exactement la même chose à la ferme, c'est-à-dire

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qu'on vend de la viande certes, mais on vend une vache qui a pâturé, dont Axel,

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Papa, Simon, Joël ont pris le temps de mener à bien, les ont chouchoutés, et on a un

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grain de viande qui est vraiment exceptionnel sur l'Aubrac.

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Donc c'est un vrai plus pour moi, globalement, j'ai rien à faire, je parle de l'Aubrac,

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tout de suite on a les yeux qui s'émerveillent, parce que de l'Aubrac en Vendée, c'est

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pas commun.

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Non, c'est vrai.

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Vous avez goûté la viande avant? Alors peut-être que tu n'étais pas là à ce

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moment-là, mais avant de partir sur l'Aubrac, est-ce qu'il y a eu une phase de dégustation

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avant de choisir la race, ou peut-être que vous la connaissiez déjà pour son goût?

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Alors c'était typiquement au départ pour le bien de la production et le choix justement

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pour être en adéquation et pour la race et pour notre système bio, mais aussi parce

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qu'en tant que fins gourmets que nous sommes, que ce soit dans le vin ou dans tout, on a

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déjà goûté et on savait que c'était quelque chose d'exceptionnel.

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Axel a eu la chance de pouvoir aller constituer le cheptel et descendre dans l'Aveyron trois

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fois pour ramener le cheptel, et il a pu notamment goûter la viande dans des vieux burons, etc.

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pour goûter ça.

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J'espère qu'on en parlera des burons, on a déjà parlé des burons avec Adrien,

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tu connais aussi, qui a participé à cette émission au premier épisode.

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On a forcément parlé des fromages aussi, de l'auvergne, et c'est vrai que c'était

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un… l'aubrac aussi, une espèce qui était connue avant un petit peu pour le lait, alors

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qu'aujourd'hui elle n'est connue que pour la viande.

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Elle est connue que pour la…

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Souvent sur les cartes postales on avait le buron et l'aubrac.

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C'est vrai, et elle a été un petit peu transformée à une époque pour une question

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de valorisation et on a augmenté ce qu'on appelle le poids carcasse.

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C'est pour ça qu'on trouve aussi la fleur d'aubrac beaucoup, où là elle est en

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croisement avec du charolais pour amener plus de poids à la carcasse.

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Bien souvent d'ailleurs, même dans l'Aveyron, on ne voit plus beaucoup de races pures, puisque

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toutes ces races-là sont principalement envoyées sur Rungis ou quoi que ce soit, et on ne

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voit plus beaucoup de vieilles races aubrac, en tout cas dans l'Aveyron.

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Mais on en trouve à Coëx.

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Mais on en trouve à Coëx, rassurez-vous.

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Je t'invite à piocher un premier mot, si tu le veux bien, dans la boîte numéro

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une qui est devant toi.

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Nous allons entendre les petits… Tu peux brasser si tu veux.

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Je peux brasser?

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Un petit peu, ouais.

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Soyons fous.

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Banane.

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Ah, on voyage.

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Alors banane, le premier mot, alors vous allez rigoler, parce que dans notre jargon

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de jeunes, quand on prenait une banane, c'est qu'on prenait souvent… on était un peu

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trop alcoolisé.

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Donc c'est le premier mot.

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D'accord.

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Je ne connaissais pas ce terme.

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Donc c'est le premier mot qui me vient en tête avant le fruit, tout simplement.

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Après, forcément, la banane inspire au voyage.

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Alors c'est rigolo parce qu'il met en lien notre voyage familial de l'année dernière,

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du coup, en Martinique.

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C'est la deuxième chose, mais la chose primordiale à laquelle je pense avant cette

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petite boutade, parce que c'est un voyage qui me tenait à cœur depuis des années,

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parce que j'ai travaillé avec des Martiniquais en Vendée et ils ont dû retourner vivre

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chez eux et ça faisait depuis au moins une quinzaine d'années qu'ils me disaient

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de venir.

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Et donc, j'ai profité du coup d'avoir eu ce changement à la ferme pour partir en

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dehors des juillets et août, parce que j'avais des vacances avant qu'à cette période-là.

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Et je garde un souvenir avec la banane, de découvrir justement le salon de la banane,

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enfin le salon, le musée de la banane qu'on a pu faire en Martinique.

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Je revois du coup les enfants en photo sous les grands bananiers à la découverte de

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tout le circuit de la banane, qui est très intéressant d'ailleurs.

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Et dans un plat? Dans un plat magique, on se retrouve du coup

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sur la presqu'île de la Caravelle, chez mes anciens patrons, donc dans un lieu unique

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en plus, où là, elle nous prépare du coup de la banane plantain en gratin, du coup avec

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un ceviche qu'ils avaient fait.

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Et c'est la première fois que je goûtais un gratin de banane et c'était juste magique,

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vraiment excellent.

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Très bien, on voyage, on a envie d'y aller.

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Tu parlais tout à l'heure des accords, je reviens sur les accords, tu parlais que vous

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nous disiez que vous aimiez bien cuisiner, vous aimiez bien aussi le vin, vous aimiez

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bien accorder aussi.

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Est-ce que toi tu as une recette ou une façon de cuisiner l'aubrac particulière que tu

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aimes spécialement? Quel est le morceau que tu préfères cuisiner? Sous quelle recette

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? Je crois qu'il n'y a pas un morceau que

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je préfère.

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Là où je m'éclate, c'est quand je mets le plus de temps à le préparer.

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C'est-à-dire que c'est génial de faire cuire une côte, c'est génial de faire cuire

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un faux filet, c'est génial de faire cuire un rump steak ou quoi que ce soit, mais ça

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nous prend deux secondes et il est dans l'assiette.

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Là où on prend plaisir, c'est plus sur un plat mijoté, on va faire un mijoté de

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bœuf à la bière, on va faire sur des plats un peu plus longs, on va faire un paleron

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basse température qui a cuit pendant neuf heures dans le four et on se fait engueuler

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par madame parce que ça consomme trop d'électricité sauf que c'est à 89 degrés exactement et

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ça ne consomme rien.

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Et faire un pulled-beef par exemple, un éfiloché de bœuf.

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J'avoue, j'ai eu l'occasion d'en goûter un.

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C'est très bon, c'est savoureux, c'est tendre, c'est fondant.

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Donc c'est vrai que c'est vraiment les plats longs que j'aime, là où je prends

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plus plaisir.

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J'ai vu que vous faisiez du chili con carne aussi, enfin en plat préparé.

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Vous partez de quel morceau? Là on part sur tout ce qui est bas morceau,

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donc on va être plus sur typiquement pour schématiser, pour ne pas donner le vrai nom,

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pour ne pas perdre les gens, on est plus sur le bourguignon, plat de côte pour amener

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un peu plus de gras qu'on vient hacher.

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Et donc pareil avec une cuisson longue, il faut du temps pour ça.

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Moi je pense aussi au hachis parmentier que je fais avec plutôt un plat de côte.

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C'est vraiment délicieux aussi.

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Et pareil, on est sur des cuissons longues pour justement attendrir cette viande-là.

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Et donc chili con carne, en plat long, avec quoi tu accorderais ça? S'il y avait un

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vin avec lequel tu l'accordais? Tout dépend comment on le fait.

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Soit on le fait en effiloché, parce que le paleron par exemple on peut le faire en

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effiloché, agrémenté d'une sauce maison, d'une sauce barbecue, où là on va être

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plus sur des vins plutôt épicés, donc on va aller plus sur un malbec, on va être

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plus sur des choses comme ça.

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Des vins beaucoup plus ronds, gorgés de soleil, on peut même aller sur des Languedoc

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roussillons également, pour cette cuisson-là.

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Après si on est sur un hachis parmentier, on va privilégier je dirais plus un vin,

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pour moi en un sens, un vin plutôt léger, j'irais plus chercher un Val-de-loire ou

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un bourgogne par exemple, parce que le hachis tout dépend, mais on n'est pas sur de l'épice

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pur et dur, on est plus sur quelque chose de...

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La purée a quand même tendance à bien adoucir tout ça.

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Complètement.

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Très bien, on va piocher un second mot dans la boîte.

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Allez on fait du bruit.

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Allez.

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Epinard.

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Cantine.

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Ah bah oui, cantine.

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Cantine, on revoit tous, je rigole parce que les souvenirs d'enfance, c'est pas

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que avec le cantonnier qui est en train de tondre la pelouse à côté de la cantine

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et le lendemain on a de l'épinard et c'était...

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C'était la blague des bandes de la cantine.

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C'était exactement, c'était typiquement ça.

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Un plat qui était souvent mangé, épinard, sauce béchamel, oeuf.

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Oui, on a fréquenté les mêmes cantines je pense.

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Je crois que c'était les mêmes et on ne nous en faisait pas à la maison.

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Donc du coup, il n'y a vraiment qu'à la cantine.

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Aujourd'hui, l'épinard, génial.

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Un plat.

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Ouais, génial parce que aussi bien en jeune pousse dans une salade, aussi bien en, ça

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s'appelle en glacé, donc on vient vraiment glacer la jeune pousse et puis l'accompagner

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dans un plat, c'est excellent ou alors tout simplement avec des oeufs, avec des oeufs

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comme c'était à la cantine.

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Mais, mais, mais j'aime bien le goût, mais il faut savoir le cuisiner.

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Il faut enlever le branchage qui donne justement l'amertume, l'amertume de l'épinard qui

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est souvent, c'est ce que souvent les enfants n'aiment pas.

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Et puis, agrémenter des fois.

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Après, ça peut être avec un saumon.

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Ça peut être, ça peut être dans plein de choses.

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Ça peut être.

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On en, donc la cantine laisse de beaucoup de souvenirs olfactifs et gustatifs en tête.

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Est ce qu'il y a d'autres plats de ton enfance qui t'ont marqué?

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Tu disais qu'aujourd'hui, vous aimiez bien cuisiner ton frère et toi.

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J'imagine que c'est pas anodin.

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Il y avait peut être une culture de la cuisine.

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Est ce qu'il y avait des plats de ton enfance qui t'ont marqué?

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Pas spécialement parce qu'on avait une maman.

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En fait, on avait, elle existe toujours, mais on avait à l'époque une maman qui cuisinait

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tout le temps puisque elle a fait le choix de s'occuper de ses trois enfants et d'avoir

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un mari qui bossait énormément.

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Donc, vu qu'elle cuisine extrêmement bien, en fait, on aimait tout

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Globalement, il n'y a pas un plat qui vient plus qu'un autre.

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J'ai pas un plat vraiment en tête qui pourrait me venir.

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Alors à part, si quand même, si, parce que c'était le Graal quand même devant Walker

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Texas Ranger.

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Le dimanche, c'était soit le poulet frites ou le rosbeef pommes de terre sautées.

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Forcément, ça, c'était l'incontournable du dimanche.

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Oui, en effet, c'est peut être le si quand même.

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C'était peut être ces plats.

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Poulet de la ferme à l'époque déjà ou?

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À l'époque, c'était que pour la consommation propre, personnelle.

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Et puis, rosbeef forcément avec une limousine que mon père amenait un petit peu plus poussé

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pour la finition, pour notre propre consommation.

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Donc, une culture quand même de la bonne nourriture.

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En tout cas, un poulet élevé à la maison a souvent quand même un autre goût et une

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cuisson dans les règles de l'art.

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Aujourd'hui, est ce que toi, tu nous as dit que tu étais parti en famille à Martinique.

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Aujourd'hui, quand tu cuisines, est ce que tu veux transmettre quelque chose à tes enfants

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en cuisinant? Est ce que tu as envie de transmettre le goût de bien manger?

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Oui, et de quelle manière?

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Oui, c'est simple et difficile à la fois.

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Pour la simple et bonne raison, c'est que je suis imbuvable quand je suis en cuisine.

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C'est qu'il ne faut pas être dans mes pattes.

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Donc, c'est très dur quand on a des enfants de 7 et 2 ans et demi qui veulent être avec

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vous et qui veulent prendre le couteau et qui veulent vous aider.

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Chose que ma femme arrive plus à faire.

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Donc, c'est un peu plus dur par rapport à ça.

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Le « partage en cuisine », il est dur pour moi parce que j'aime être dans ma bulle.

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C'est aussi un moment, parce qu'on court tellement à 200% tout le temps, un moment

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de décompression en fait et de se vider un peu comme on pourrait faire avec le sport.

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Et là où je le ressens, par contre, c'est quand il goûte.

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Oui, voilà.

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Une fois que la cuisine est terminée, les enfants peuvent rentrer.

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C'est ça.

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Le plus beau des cadeaux, forcément, c'est quand ton fils te dit que tu es vraiment le

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meilleur cuisinier du monde.

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Forcément, je le sais.

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Et donc, il y a le dimanche midi, un poulet frites?

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Alors, typiquement, on a gardé les rituels de la famille.

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C'est-à-dire qu'on ne vivait pas avec de gros moyens, mais nos parents se sont toujours

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saignés pour nous apporter ce qu'il fallait sur la table et dans les vacances et compagnie.

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Et le dimanche, c'était forcément le jour où c'était le poulet frites, mais il y

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avait toujours le petit gâteau du dimanche.

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C'était le petit rituel, le gâteau du dimanche.

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Donc, on est aussi bien bec salé que bec sucré malheureusement.

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On a tous les vice.

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Donc, le dimanche, on a gardé un petit peu... c'est d'ailleurs un des seuls moments où

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on mange de la viande rouge, puisqu'on n'a pas le temps d'en manger trop au final de

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la semaine.

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Donc, c'est un moment vraiment là où on prend le temps.

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On mange avec les enfants, on fait une belle pièce de viande avec des patates et un petit

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dessert.

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Et j'imagine que c'était le cas en enfance parce que s'il y avait les vaches laitières

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et tout ça, une activité bien remplie pour les parents et le repas du dimanche était

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bien souvent peut être le seul moment où il y avait tout le monde, où il y avait le

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temps de manger.

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En tout cas, il était important.

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Il était important parce que oui, on pouvait prendre le temps tous les cinq en famille

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et puis de prendre plus le temps que la semaine au final.

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Avant de partir du coup au foot, parce que j'ai un père qui est fan de foot et qui a

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été président.

23:55

Donc, il fallait quand même faire vite, vite pour être à l'heure pour le match.

23:58

Très bien.

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On va refermer la première boîte.

24:01

Voilà.

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Et on va ouvrir la seconde.

24:05

Donc, nous avons eu épinards et nous avons eu bananes.

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Et maintenant, troisième mot avec Morgan de la ferme de la Boislivière à Coëx en

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Vendée.

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Fin et finesse.

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Dans la cuisine, un plat où tu te dis c'est fin.

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C'est plus une anecdote.

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Là encore, avec un repas de Noël et papa qui était tellement fier d'avoir été chercher

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des cailles désossées et farcies pour changer de la viande de bœuf et compagnie.

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Il était tellement fier de ça qu'il a passé tout son repas à dire qu'est-ce que la caille,

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c'est fin et c'est bon.

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Donc, ça, c'est la première chose qui me vient.

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Mais c'est vrai que c'est fin la caille.

25:00

C'est vrai que c'est une viande qui est, et il n'a pas tort, qui est une viande qui

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est vraiment fine et qui a du goût.

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Et qui, franchement, c'est la première chose qui me vient en tête.

25:12

On n'a pas parlé, mais au restaurant, est-ce qu'il y a un plat? Est-ce que ça aurait

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pu te faire penser à un plat au restaurant? Ou à un moment où tu avais une autre anecdote

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à nous partager?

25:22

Fin et finesse.

25:26

Je dirais qu'on a la chance aujourd'hui de pouvoir aller dans de belles adresses.

25:35

Notamment, un des derniers en date que j'ai fait où là, fin et finesse, on était complètement

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dedans.

25:44

Je ne sais pas si on a le droit de citer.

25:45

On peut le citer.

25:46

C'est chez Jean-Marc Perochon à Brétignolles-sur-Mer.

25:49

Les Brisants.

25:51

Donc, on a eu la chance avec ma femme de pouvoir faire le menu découverte et on s'est

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envolés pour 7 ou 8 plats où là, on s'envole.

26:06

Et oui, on découvre.

26:11

Je l'ai fait également.

26:12

C'est vrai qu'effectivement, c'est un beau menu.

26:16

On peut parler de finesse aussi dans le vin.

26:19

Ce côté un peu velours qu'on peut retrouver chez certains vins.

26:30

Il y a des vins comme ça qui m'ont marqué sur des Baron Nathaniel où là, il y a une

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dizaine d'années, je constitue ma cave depuis l'âge de 18 ans.

26:42

On faisait les foires au vin avec mon père, les amis de mon père, etc.

26:45

Et nous, du coup, branleur, on les suivait.

26:47

C'est là où on apprend aussi.

26:50

C'est là où on apprend concrètement.

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Et là, oui, j'ai quelques pépites comme ça en tête qui me viennent sur de la finesse

26:58

vraiment des vins bons à boire pile poil en fait à la semaine près.

27:03

Je pense qu'on peut, il n'y en a pas cinq comme ça dans une vie, je pense qu'ils sont

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vraiment pile poil à boire à l'instant T, à leur épopée.

27:13

On parle du vin.

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On a parlé aussi du réseau de distribution de la boucherie.

27:20

Est-ce qu'il t'est arrivé de pouvoir goûter les viandes de la ferme, mais une fois passé

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entre les mains d'un chef sur une table, est-ce qu'il y a un plat dont tu peux nous

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parler?

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En fait, j'en ai deux, mais pas avec, un sans la viande et un avec la viande.

27:44

Le premier avec la viande qui me vient en tête, c'est au Caillebotte à Challans, avec

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le chef Sylvain Bourmeau qui a su sublimer justement notre paleron en basse température.

27:59

Il fait des jus exceptionnels.

28:03

L'assiette est arrivée, on a envie de la prendre en photo.

28:06

C'est un des plats aujourd'hui avec notre viande qui m'a vraiment le plus marqué.

28:12

Et l'autre, c'est une purée, une vulgaire purée, aux Brisants, en passant dans la cuisine.

28:25

Le chef qui passe, il dit « tiens, goûte-moi ça, petit con ».

28:28

On en parlait avec Adrien également, de la simplicité des fois d'un plat simple.

28:42

Parce que ce n'est pas facile de faire simple.

28:44

Et pour le coup, ça laisse la place à la qualité du produit et aussi au coup de main

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du chef.

28:50

Et c'est vrai que justement, de goûter une purée, de se dire « waouh », c'est un sacré

28:56

challenge pour le chef.

28:57

C'est vrai.

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Il y a également d'autres transformations qui se font.

29:03

Je ne sais pas si c'est toi qui es à l'origine, mais on retrouve également du chorizo qui

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sort de votre ferme.

29:07

Est-ce que ça, c'était un choix de ta part ou est-ce que c'était au niveau de l'équipe

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?

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On a un atelier de découpe pour tous nos animaux.

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Et cet atelier de découpe a des liens vers des transformateurs ou des personnes comme

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Sébastien Bray qui est à Chantonnais, qui permet de nous faire nos saucissons et nos

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chorizo pur bœuf.

29:37

C'était une évidence pour compléter la gamme apéritif, puisque j'en avais goûté

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et à partir du moment où j'ai goûté, où j'ai testé quelque chose et je suis

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convaincu, je serais convaincant.

29:54

Et c'est exactement ce qui s'est passé.

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Donc, c'était une évidence d'avoir du saucisson et du chorizo à la ferme et vraiment

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pur bœuf.

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J'ai entendu parler également d'un pastrami, mais là, c'est plus… je dirais que c'est

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un de vos clients qui beaucoup transforme votre viande.

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C'est ça.

30:09

Est-ce qu'on peut rappeler ce que c'est que le pastrami?

30:11

Alors, le pastrami, c'est ce qu'on appelle le jambon blanc des Juifs, puisque ça a été

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fait à l'époque, les Juifs ne mangeant pas de porc, eux aussi avaient le droit à

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leur petit plaisir de jambon blanc.

30:26

Et donc, on prend dans le bœuf, c'est plus sur la partie poitrine.

30:32

Donc, la poitrine, elle est saumurée pendant une dizaine de jours.

30:39

Donc, la saumur, c'est de l'eau salée.

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C'est ça, exactement.

30:42

On vient sortir cette poitrine-là, on vient… alors, avec X épices qu'il soit, on vient

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du coup l'imbiber d'épices tout autour et on vient la fumer à froid ou à chaud,

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suivant certaines pratiques.

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À chaud, notamment celui que nous fait la Maison Romarin à Bretignolles-sur-Mer, c'est

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à chaud pendant 3-4 heures.

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Et on a vraiment coupé finement cette impression d'avoir un jambon blanc, mais vraiment avec

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du goût et en bœuf.

31:15

Et ça se mange froid, ça se mange sous différentes formes.

31:18

Ça se mange chaud aussi, peut-être, probablement?

31:20

Ça peut se manger chaud, mais principalement, on le connaît, là où il a fait son épopée

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plus partie des États-Unis, parce que c'est qu'on a vraiment démocratisé ça aussi

31:30

avec les Italiens, c'est en Club Sandwich.

31:33

Globalement, Club Sandwich Pastrami, avec une belle couleur un peu rosée.

31:38

C'est très instagrammable.

31:40

Exactement.

31:41

On en trouve beaucoup à New York, mais aussi à Québec.

31:44

On a deux communautés qui sont très actives autour du Pastrami et on commence à en trouver

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à Paris.

31:51

Et donc, on en trouve aussi à Bretignolles.

31:52

C'est ça.

31:53

Et puis, on a aussi chez Romain, qui a reçu une invitation pour participer à Saveurs aussi.

31:58

Voilà.

31:59

Par rapport à ça.

32:00

Pastrami, est-ce qu'il y a d'autres déclinaisons que je n'aurais peut-être pas vues?

32:04

Non, on a fait le tour.

32:07

On a fait le tour, les plats cuisinés et tout ça.

32:09

En restaurant, c'est très bien.

32:11

On va piocher un dernier mot et j'ai d'autres questions à te poser après.

32:15

Je te trouve indiscret.

32:17

Alors, quatrième mot avec Morgan, ferme de la Boislivière.

32:24

Rôtisserie.

32:25

Rôtisserie, marché.

32:26

Marché du dimanche, clairement.

32:27

Marché du dimanche où tu vas te promener et ça sent le poulet à 28 km 32.

32:42

Donc oui, ça c'est le rôtisserie.

32:47

Je dirais que c'est la flemmingite du dimanche.

32:50

C'est de passer dans le marché, de flâner.

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Tu n'avais rien trop de prévu le midi et tu y sens et tu dis bah oui, en fait, clairement.

32:58

Ça devient une évidence.

32:59

Ça devient une évidence avec les pommes de terre qui sont à baigner dans le jus juste

33:04

en dessous.

33:05

Et puis, tu dis ben non, parce que j'ai ce qu'il faut en accompagnement.

33:07

Puis oui, tu prends quelques petites pommes de terre quand même.

33:11

Alors en poulet, mais ça peut être également autre chose en rôtisserie.

33:15

Oui, tout à fait.

33:18

Rôtisserie, ça peut être kebab.

33:21

Ça peut être, je pense à ça parceque c'est ce qui me vient en tête.

33:25

Ça peut être du jambon.

33:29

Ça peut être le jambonneau.

33:30

Le jambonneau en rôtisserie, c'est pas mal.

33:33

Complètement.

33:34

Voilà.

33:35

Un souvenir d'un marché où tu aurais craqué à la rôtisserie.

33:40

Le dernier en date, c'est à Bretignolles.

33:44

à Bretignolles, d'accord.

33:45

Marché des Halles.

33:46

Voilà, très bien.

33:47

C'est ça.

33:48

Exactement.

33:49

On a parlé du vin, on a parlé également de la viande.

33:52

Tu animes également, tu organises également des événements sur la ferme.

33:56

Oui.

33:57

Dont un où tu invites des brasseurs à venir.

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Une première édition a eu lieu en 2023, si je ne dis pas de bêtises.

34:07

En décembre, en mars 2023.

34:09

Une suite ?

34:10

On s'est vu avec les 7 brasseurs pour une deuxième édition le 16 mars prochain.

34:16

Alors, rappelle-nous le nom de l'événement.

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Alors, ça s'appelle le Bobo Beer Show.

34:21

Donc, bobo pour le diminutif de la Boislivière.

34:23

D'accord.

34:24

Beer comme tout le monde connaît, beer en anglais.

34:26

Et show parce que tout le monde fait son show.

34:29

D'accord.

34:30

Le principe, donc tu invites des brasseurs à la ferme, installés à différents points

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de la ferme.

34:37

C'est ça.

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Et les participants, les visiteurs passent de spot en spot de brasseurs, découvrent

34:46

la ferme et découvrent les brasseurs.

34:48

Et autre particularité, c'est que est brassé une bière particulière pour ce jour-là,

34:53

si je ne dis pas de bêtises.

34:54

C'est ça.

34:55

Voilà.

34:56

La bière, c'est un autre élément aussi.

34:58

C'est arrivé au niveau de tes goûts récemment.

35:03

C'est quelque chose que tu as toujours voulu défendre.

35:04

La bière, j'étais le seul sur mes 15 amis mecs d'enfance à ne pas boire de bière.

35:14

Je détestais ça.

35:15

Je trouvais ça amer.

35:17

J'étais sur le tard à aimer la bière.

35:20

Et du coup, aujourd'hui, il y a de belles choses qui se font.

35:25

On n'est plus sur de la vulgaire bière de soif.

35:32

Et aujourd'hui, j'ai vraiment un ami d'enfance qui m'a dévergondé sur toute cette partie-là,

35:37

mais qui lui, vraiment, allait chercher jusqu'à Millau, à la "Mousse qui Tache", etc.

35:42

Il me ramenait pour 60 euros de bière canette.

35:45

Tiens, goûte ça.

35:46

Ça, c'est plus comme ça.

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Donc, il m'a vraiment initié sur la bière.

35:49

Et on a commencé nos apéros bière au lieu d'être sur des apéros avec des alcools

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forts et compagnie.

35:55

Et là, tu prends plaisir à boire de la bonne bière.

35:57

Mais ce n'est pas de là qu'en est découlé l'événement.

36:04

On a profité, en fait, parce que ma femme m'aide beaucoup aussi, puisqu'elle est

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dans la communication et l'événementiel, donc elle m'aide beaucoup aussi pour organiser

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les événements à la ferme.

36:14

Et on a profité d'un temps creux de ce premier trimestre.

36:18

Et dans ce premier trimestre, il y avait la Saint-Patrick.

36:19

Donc, on s'est dit pourquoi pas faire un événement autour de la bière.

36:23

Et au final, maintenant, j'ai beaucoup de copains qui sont devenus même des amis,

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qui brassent et compagnie.

36:29

Donc, ce n'était pas trop dur à organiser.

36:31

Et voilà pourquoi on a fait un salon de la bière.

36:35

Une bière qui t'a marqué? Pas pendant ce salon-là, mais pas spécialement pendant

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ce salon-là.

36:42

D'ailleurs, dernièrement, ce n'est même pas pendant le salon.

36:49

C'est une bière que j'ai découvert au Bon Plan à Aizenay.

36:54

Ils ont beaucoup de becs.

36:55

Et c'est une NEIPA de chez Nepo, qui est juste gourmande à souhait.

37:02

Elle est vraiment parfaite.

37:03

Une bière de petit déjeuner.

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On a envie de tormper les cracottes dedans.

37:06

Rien que ça, d'accord.

37:08

C'est parce que c'est celle du moment.

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Il y en a plein d'autres sur lesquelles j'ai vraiment accroché.

37:17

Mais c'est celle qui me vient en tête.

37:19

Très bien.

37:20

On peut peut-être annoncer déjà.

37:22

Est-ce qu'on a la date du prochain Bobo Beer Show?

37:25

La date est le 16 mars.

37:27

Le 16 mars, et on a beaucoup de nouveautés à prévoir sur l'année prochaine.

37:35

Avec deux brasseurs en plus, avec une amplitude horaire beaucoup plus importante, avec un

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snacking dès le midi.

37:41

Pour avoir la possibilité et offrir la possibilité aux gens qui ne pouvaient pas le soir l'année

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dernière, parce qu'on faisait le 16h-19h.

37:49

Là, ce sera vraiment du 11h-19h, pour faire le tour des brasseurs.

37:53

Et la soirée concert est en train de se peaufiner.

37:56

On a de belles choses qui vont se passer sur la partie concert aussi le soir.

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On retrouve toutes les infos sur le site Internet et sur les réseaux sociaux.

38:03

Tu es assez présent sur Instagram, Facebook, LinkedIn également.

38:07

La dernière question pour tous les invités.

38:09

Tu es invité au restaurant.

38:11

Tu as carte blanche.

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Tu as les meilleurs des chefs en cuisine, prêts à te préparer les plats de tes rêves.

38:22

Le plat que tu t'es dit un jour, je veux goûter ça, mais je veux le goûter dans un

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restaurant parce que c'est technique, c'est compliqué à préparer.

38:29

Mais ça peut être très simple aussi.

38:31

Tu as carte blanche, une entrée, un plat, un dessert.

38:39

Pour susciter ma curiosité, ce serait en entrée quelque chose à base de caviar parce

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que je ne connais pas le goût.

38:49

Voilà, donc ce serait vraiment pour… si j'ai carte blanche, c'est que ce n'est

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pas moi qui paye.

38:55

C'est l'occasion de goûter.

38:56

Voilà, ce serait ça.

39:00

En plat, quelque chose qu'on trouve très rarement, ce serait peut-être les riz de

39:10

veau parce que j'ai juste goûté une fois il y a très longtemps et j'aimerais vraiment

39:17

en avoir un plat complet parce que je sais que c'est très complexe à cuisiner.

39:23

Donc ce serait les riz de veau, je pense, et il faut un dessert.

39:30

Il faut un dessert.

39:31

Tu es le deuxième invité à dire les riz de veau.

39:34

Ah, c'est drôle.

39:35

Je vais faire un petit aparté parce que le précédent qui m'a parlé des riz de veau

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était caviste et on a parlé accord aussi.

39:45

Et justement, je te pose la question également, avec quel verre voudrais-tu avec ton plat

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de riz de veau?

39:53

Bourgogne.

39:54

Sans discuter parce qu'on amène à l'excellence, donc on va forcément aller sur le bourgogne.

40:00

En blanc ou en rouge?

40:01

Je suis plutôt rouge, donc j'irai sur du rouge.

40:07

Très bien.

40:08

Tu écouteras l'autre émission.

40:09

Et donc il nous faut un dessert avant de nous quitter.

40:17

Très classique, mais aujourd'hui, je trouve que tout le monde a perdu ses saveurs d'antan.

40:24

Je n'arrive pas à retrouver le vrai goût du Paris-Brest.

40:27

C'est tout bête, mais cette crème au beurre avec ce pralin prononcé, tout le monde bosse

40:37

bien en pâtisserie aujourd'hui dans le coin, ceux qui me connaissent, mais aucun

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n'est capable de faire le vrai Paris-Brest d'antan qui a ce vrai goût de Paris-Brest.

40:46

Quitte métrage nous.

40:47

Donc amis pâtissiers, vous avez un défi à relever.

40:54

Merci Morgan

40:55

Merci Lyonel

40:56

Il va être l'heure de nous quitter.

40:58

On peut suivre les aventures de la Ferme de la Boislivière sur les réseaux sociaux

41:02

et sur votre site internet www.fermedelaboisliviere.fr, site sur lequel on s'abonne à la newsletter

41:08

pour recevoir les dates des ventes de colis.

41:10

Je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé à réaliser cette émission.

41:13

Je vous donne rendez-vous sur les réseaux pour suivre les aventures de saveurs.

41:16

On se donne rendez-vous dans un mois et d'ici là, je vous invite à tendre l'oreille

41:19

sur Graffiti pour retrouver chaque semaine une nouvelle capsule de saveurs.

41:23

Je vous souhaite un bon appétit, de bons repas, de jolis plats.

41:26

A bientôt!

41:56

link.urban-radio.com/@saveurs