S01E01 - Adrien, la truffade et les 3 Brasseurs
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S01E01 - Adrien, la truffade et les 3 Brasseurs

Episode description

Peut-être vous êtes-vous déjà demandé, entre deux gorgées, comment le maître brasseur avait pensé sa recette ? Quel malt, quel houblon, quel levure ? Pour quel résultat ? Comment a-t-il éduqué son palais pour réaliser aujourd’hui des breuvages pour ravir celui des autres ? Parti de son Auvergne natale, Il brasse aujourd’hui pour l’enseigne les 3 brasseurs à La Roche-sur-Yon. Il est gourmet et aime savourer la vie. Aujourd’hui c’est Adrien qui s’assoit à la table de Saveurs !

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Peut-être vous êtes-vous déjà demandé entre deux gorgées comment le maître brasseur

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avait pensé sa recette.

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Quel malt, quel houblon, quelle levure pour quel résultat ? Comment a-t-il éduqué son

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palais pour réaliser aujourd'hui des breuvages pour ravir celui des autres ?

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Parti de son auvergne natale, il brasse aujourd'hui pour l'enseigne des trois brasseurs à la

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Roche-sur-Yon.

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Il est gourmet et aime savourer la vie.

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Aujourd'hui, c'est Adrien qui s'assoit à la table de saveurs.

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Les sardines grillées au barbecue avec les amis ? La branche de céleri dans le jus

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de tomate au Canada ? L'accord de la cerise avec le poivre de Timut ?

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Notre alimentation est source de nombreux souvenirs et d'émotions.

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Plongez dans les souvenirs gustatifs des invités.

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Des mots, des aliments, des plats et des émotions.

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Une émission pour vous donner envie de passer à table ou au fourneau.

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Saveurs ? A vos papilles.

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Une émission qui vous fera saliver.

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Bonjour Adrien.

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Bonjour Lyonel.

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Bienvenue chez Saveurs.

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Merci.

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Tu es bien installé ? Oui, très bien installé.

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Ça fait plaisir d'être ici.

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Écoute, plaisir partagé.

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On est au restaurant.

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Tu commandes quoi habituellement ? Tout dépend du restaurant.

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Forcément, ce que j'aime bien, c'est quand même, je suis quelqu'un qui aime découvrir

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mais en même temps, je suis quelqu'un qui aime bien mes bases, mes basiques.

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Donc, s'il n'y a rien qui m'inspire de trop, je vais toujours partir sur les mêmes choses.

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Mais j'adore, dès que ça vient titiller ma curiosité, goûter des nouvelles choses.

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Alors, c'est quoi le basique ? Basique, pizzeria.

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Je suis dans une pizzeria.

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On est en Italie, direct à la Regina.

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Parce que pour moi, un des meilleurs moyens de juger la performance, la qualité d'un

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chef, d'un produit, de quoi que ce soit, ça va être de goûter les basiques.

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Pour moi, la simplicité est la chose la plus dure à faire.

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Ça vaut pour la cuisine, ça vaut pour plein de choses, la bière entre autres.

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Je trouve que c'est toujours très difficile de faire quelque chose de simple mais qui

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soit vraiment bien fait.

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Je confirme.

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C'est le cas aussi en radio.

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On veut toujours en mettre beaucoup.

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Mais faire simple, ce n'est pas facile.

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C'est une leçon aussi qu'on retient en musique aussi.

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Il y a plein de choses.

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Mais faire quelque chose de très simple, peut-être des fois juste avec une guitare

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et que ce soit joli, c'est beaucoup.

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Des fois, c'est plus difficile.

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Il faut donner de la valeur à quelque chose de base.

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On pourrait penser qu'il n'y en a pas énormément.

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Et c'est ça qui est le plus compliqué.

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Dans l'originalité, qu'est-ce qui peut te toucher ? Qu'est-ce qui va te titiller ?

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Dans l'originalité, ce qui va me titiller, c'est par exemple des ingrédients que je

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ne connais pas.

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Des ingrédients que j'adore, mais qui vont être mis dans des plats auxquels je n'y

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attendais pas.

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Ça va être pourquoi pas des aliments ou des accords que je n'apprécie pas spécialement,

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mais qui me donnent envie sur le papier.

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J'aime bien la cébette, mais pour moi, ça compte la forme dont c'est présenté.

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Sur une carte, il ne faut pas en faire des tonnes, il ne faut pas faire de chichi.

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C'est vrai que la façon dont est présenté quelque chose, on met en avant peut-être

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les ingrédients, ça peut être un poivre ou quoi, qui vont donner envie de partir dessus,

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alors que peut-être que sans cette forme-là, sans la formalité, on n'y aurait pas pensé.

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Donc c'est aussi important pour moi que les choses soient présentées joliment avant

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d'être sur la assiette, aussi sur le papier.

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Sans chichi bien sûr, mais quand même.

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J'ai envie de savoir quel plat, par exemple, peut te piquer ? Est-ce que tu as un souvenir

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d'un plat ?

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Tu peux te dire, je ne connais pas, tu commandes et c'est un festival dans la bouche.

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Oui, franchement, on va dire que quand je vais au resto, 80% du temps, je prends du

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basique, pas du basique, mais des choses sur lesquelles je reviens souvent.

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Mais par contre, là où je vais souvent être piqué en curiosité, ça va être quand je

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vais sur des restaurants bistronomiques, gastronomiques, pas que bien sûr, mais en

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tout cas, mes souvenirs les plus marquants, c'est ça.

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Moi, je me revois vraiment manger des légumes où je n'aurais jamais mangé ces légumes-là,

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du chou romanesco, facilement.

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Kiffer souvent du chou romanesco, si ce n'est à la maison, ce ne sont pas des légumes

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qu'on consomme couramment, en tout cas moi.

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Et en fait, on est au restaurant bistronomique de Gordon Ramsay à Bordeaux, qui s'appelle

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le Bordeaux, tout simplement, parce qu'il a dans le Grand Hôtel un restaurant à étoiles

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qui s'appelle le Pressoir d'Argent, mais il a créé un restaurant qui est plus bistronomique,

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avec de la cuisine d'inspiration britannique, mais remis à la sauce bordelaise.

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Donc, c'est vraiment intéressant parce que clairement, le Pressoir d'Argent, ce n'est

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pas dans mon budget.

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Et franchement, manger forcément du homard bleu, ce n'est pas non plus mon délire, pourquoi

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pas, mais par contre là, tu arrives et tu manges un vrai fish and chips bistronomique,

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c'est incroyable.

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Et puis voilà, le plat en plus, qu'est-ce qui m'amène à la curiosité ? C'est aussi

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des fois de ne pas avoir le choix, et ça j'adore.

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Tu arrives là-bas, c'est le menu du jour, et tu n'as pas trois plats, trois desserts,

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trois entrées, c'est ça, ça et ça, et tu goûtes.

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Et en fait, des fois, c'est comme ça qu'on découvre des choses.

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Et tout simplement, je me suis retrouvé avec ce plat, et puis c'était incroyable, avec

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du pâle rond de bœuf, c'était fou.

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Et puis j'ai dit, mais c'est quoi ça ? En plus, je n'avais jamais vu ça, moi, du

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chou romanesco, j'étais étudiant à l'époque.

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J'étais là, wow.

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Et j'ai dit à Virginie, ma compagne, écoute, je ne pensais pas que j'aimerais le chou romanesco,

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mais là franchement, c'était vraiment trop bon.

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C'est souvent ce qui ressort au restaurant, où à un moment, il y a quelque chose dans

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l'assiette, tu goûtes parce que tu es aussi dans une condition, ton palais est un peu

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plus ouvert et a envie aussi de découvrir d'autres saveurs.

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Et tu te dis, pour le coup, si c'est dans l'assiette, c'est que le chef l'a mis, il

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y a une raison que ce soit là, je vais goûter pour l'instant, il va rester bon et donc

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j'y vais.

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Ok, super.

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Moi, je te propose maintenant qu'on ouvre la boîte 1 pour piocher un premier mot dedans.

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Ok, bon, allez.

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C'est parti.

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Alors, je mélange.

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Vas-y, vas-y.

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Donc, le mot, les oignons, les oignons.

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C'est marrant parce que, comment dire, j'ai fait un plat récemment où je me suis dit

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mais putain, mais il y a quand même beaucoup d'oignons.

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Il n'y a jamais trop d'oignons.

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Et en fait, j'en mets régulièrement.

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On va dire que je cuisine assez régulièrement quand même.

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J'aime bien faire des plats pour avoir, pour ma semaine par exemple, je fais un peu du

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batch cooking et tout.

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C'est ça.

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Donc, je vais faire des viandes en sauce et tout ça.

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Et puis souvent, je mets des oignons à réduire avant de mettre mes viandes et tout.

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Et là, l'autre jour, je me suis essayé à la carbonade flamande.

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Parce que bon, quand on est brasseur, on ne peut pas faire autrement que d'essayer ça.

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C'est normal.

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Et donc, je suis allé m'acheter une cocotte qui passe au four et tout.

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J'avais pas ça.

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L'expédition.

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Et puis, c'est vrai que c'est un oignon par personne, un gros oignon par personne.

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Donc, tu détailles tous tes oignons et tout.

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Puis, tu remplis ta cocotte.

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C'est déjà un tiers d'oignon.

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Ça réduit.

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Ça réduit énormément après, bien sûr.

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Mais c'est vrai que je me rappelle de ça.

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Ça m'a marqué.

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C'était il n'y a pas si longtemps.

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C'est pour ça.

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Après, qu'est ce qu'on boit avec une carbonade?

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Tu en parlais justement.

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Je dirais l'accord le plus simple à faire pour manger avec une carbonade, boire une

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bière avec une carbonade, c'est de boire la bière avec laquelle elle a été faite.

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Après, on rappelle rapidement la recette, la base de la carbonade, la carbonade des

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oignons, beaucoup d'oignons, des oignons.

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C'est de la joue de bœuf qui va être saisie déjà dans un premier temps.

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Et puis ensuite, on va faire cuire tout ça longtemps au four avec de la bière.

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Après, chacun y va de ses propres petites épices.

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Tout ça, on retrouve quand même pas mal des épices du pain d'épices.

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On peut mettre.

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Moi, je l'ai fait.

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J'ai fait fondre du pain d'épices directement moutardé, en fait, directement dans la sauce.

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Et puis ça va durer.

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On peut faire des cuissons longues à basse température pour que vraiment la viande se

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coupe à la fourchette.

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Et puis surtout, c'est surtout que ça cuit dans la bière et ça fait une sorte de sauce

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brune, marron à la bière qui est très sympa.

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Donc voilà, ça, c'est la carbonade.

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Et donc, moi, j'ai tendance à dire une brune ou une ambrée, mais quelque chose de quand

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même assez léger parce que la carbonade, c'est quand même assez, on va dire, consistant.

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C'est du bœuf, quoi.

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C'est du bœuf qui est bien cuit, avec la sauce qui a bien réduit, qui est quand même

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sucré.

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C'est un plat qui est assez sucré, salé.

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Et puis on mange des frites avec.

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On mange des frites.

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Alors, la petite anecdote, mes collègues vont rire parce que j'ai fait cette carbonade

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et j'en ai mangé vraiment pendant une semaine, tous les jours, parce que j'avais fait pour

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dix personnes et je ne me rendais pas compte.

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Et du coup, tous les jours, je l'ai mangé avec quelque chose de différent.

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Alors, pommes de terre, grenailles, écrasées de pommes de terre, frites, pâtes, riz.

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Et vraiment, le meilleur, c'est les frites.

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Tu valides quand même les frites avec.

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Ah oui.

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On peut citer une bière ou deux avec lesquelles, ou même peut-être citer la bière avec laquelle

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tu as fait la carbonade ?

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Oui.

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Alors là, c'est encore un petit clin d'œil à mon père parce que j'étais en supermarché

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et je ne trouvais pas la bière.

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J'ai passé vingt minutes dans le rayon à chercher quelle bière j'allais utiliser.

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Puis finalement, je suis parti sur une bonne vieille Jean-Lyn, en brais.

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Et en fait, je me suis dit, en fait, Jean-Lyn, c'est le Nord.

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La carbonade du Nord, on va la faire avec une bière du Nord.

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Et puis, il n'y avait pas de brune.

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S'il y avait une brune, je serais peut-être parti dessus.

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Mais en tout cas, en brais.

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Puis quand j'ai dit ça à mon père qui, lui, est originaire de Picardie, du Nord de la

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France, il m'a dit, bah oui, mais c'est avec ça qu'on fait les carbonades.

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C'est ça.

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Tu avais plutôt intérêt de le faire avec la Jean-Lyn.

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Voilà.

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C'est ça.

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Donc, c'est bien tombé.

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Après, franchement, moi, une Guinness, ça passe très bien aussi.

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Une bière brune légère.

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J'aurais pensé à une chimay, mais...

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Ah oui, après, on peut partir.

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Non, mais ça, c'est mes appétences plutôt britanniques.

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Oui, c'est ça.

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Mais si on veut vraiment aller sur le belge, oui, une chimay brune, ça peut être très

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bien.

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Une du Belbelge aussi.

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Une sorte d'embray caramélisé, torréfié.

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C'est très intéressant.

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Tu parles cuisine, l'association justement de la nourriture et de la bière.

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Quelle place ça a chez toi ? Alors, chez moi, c'est vraiment très important.

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Je suis passionné par la bière et je mets au même niveau que la bière, la nourriture

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en général, la cuisine de bon vivant.

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Et pas que, mais surtout de bon vivant.

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Et en fait, moi, je vais être extrêmement influencé par mes souvenirs gustatifs, tout

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simplement.

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On le retrouve souvent dans mes bières.

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Là, par exemple, des fois, c'est même pas voulu, mais on le retrouve souvent dans mes

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bières.

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Je vais faire une bière style, façon quelque chose, façon un plat ou quoi.

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Par exemple, j'avais fait une bière embray qui était fumée, avec du mal fumé au bois

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d'huètre, avec du piment de Cayenne dedans.

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Et clairement, l'idée, c'était dans ma tête, c'était le rougail, la saucisse.

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J'étais sur le chili con carnet, moi.

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Aussi, mais le côté fumé qu'on retrouve vraiment sur la saucisse, dans le rougail,

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puis le piment chipotle, qui est un piment fumé que j'aime beaucoup.

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Donc, je vais souvent être inspiré par la cuisine pour créer mes recettes.

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Et des fois, c'est l'inverse.

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D'accord, mais parfois, souvent, ça part d'un plat.

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Oui, tu t'inspires d'un plat et tu vas faire une bière à façon.

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C'est intéressant.

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Oui, c'est une façon quelque chose où ça va m'inspirer, en tout cas, des ingrédients

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et etc.

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Ok, super.

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C'est bon pour l'oignon.

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Je te propose qu'on prenne un deuxième mot toujours dans la même boîte.

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Les aliments.

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Pour les auditeurs, je tiens à le dire, il y a deux boîtes sur la table.

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On fait patienter un petit peu pour la deuxième boîte.

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Il y a deux boîtes.

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Pistache.

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Pistache, alors.

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Pistache, moi, pistache, c'est les pâtisseries orientales.

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J'ai découvert les pâtisseries orientales, toutes les pâtisseries marocaines, tunisiennes,

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enfin tout ça, qui ne sont pas du tout grasses, pas du tout riches, parce que mes parents

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adorent ça.

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Et quand j'étais petit, moi, j'ai quand même énormément de souvenirs gustatifs

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qui viennent de l'enfance.

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J'ai eu la chance d'avoir été élevé où on essayait de me faire goûter plein de

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choses et d'avoir des parents et mon frère qui sont quand même des personnes, des gens

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qui m'entouraient, qui aiment manger, qui aiment le petit plaisir.

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C'est des petites choses de la vie, dans la nourriture par exemple.

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Et donc, le petit plaisir là, ça va être sur le marché de Noël de Clermont-Ferrand.

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Il y a la personne qui fait des pâtisseries orientales et je me rappelle, j'arrive pas

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à m'arrêter.

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Alors, je vais prendre celui-ci, celui-ci, celui-là et celui-là.

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Et puis finalement, j'en mange 6, 8 et puis ça passe quand tu les manges.

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Mais après, tu n'arrives plus.

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Non, il n'y avait plus de place pour la dinde.

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Voilà.

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Et pistache, c'est ça.

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C'est parce que moi, j'adore les...

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Ça fait comme des petits cornets avec des petites pistaches dedans.

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Ils en font à l'amande aussi, mais moi, ceux à la pistache sont un peu verts.

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J'adore ça.

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Après, la pistache, c'est aussi la glace à la pistache parce que j'adore la glace

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à la pistache.

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Et puis, c'est mon pote Axel qui mange tout le temps des pistaches.

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Il est allergique aux cacahuètes.

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Alors, il fallait trouver autre chose.

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Il fallait qu'il comble.

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Donc, on ne peut pas monter dans sa voiture.

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Il va me tuer.

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Si, mais écoute.

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On ne peut pas monter dans sa voiture sans qu'il y ait un paquet de pistaches qui traînent

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quelque part et plein de petites coquilles.

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Ah oui, forcément.

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Parce que manger de la pistache en voiture, probablement au conduisant, forcément, tu

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en mets un petit peu partout.

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Voilà.

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On est d'accord sur ça.

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J'ai pensé à un truc.

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Je n'en ai jamais mangé, mais actuellement, j'ai une image de la pistache et j'entends

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parler de pesto à la pistache.

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Dans des sandwiches avec une mortadelle et une mozzarella.

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Tu vois, là, ça me…

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Tu as raison.

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Je salive déjà.

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Non, mais en plus, ça me fait penser.

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Moi qui adore la charcuterie, toutes ces petites charcuteries avec des morceaux de pistache

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dedans.

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Oui, voilà.

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Les pâtés en croûte et tout.

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C'est quand même le petit truc croquant qui fait la différence.

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Dans la terrine, dans la mortadelle, c'est vrai que la pistache…

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A sa place.

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Elle a sa place.

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Ce n'est pas forcément ça qu'on retient, mais quand on y repense, effectivement, il

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n'y aurait pas la pistache.

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Ce ne serait plus de la mortadelle.

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Exactement.

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Par rapport à ça.

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OK.

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Une bière à boire avec des pistaches.

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Qu'est-ce qu'on boit avec des pistaches ?

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La pistache, c'est apéritif.

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La pistache, c'est apéritif.

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C'est salé, quand on les aime salés.

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Pour moi, c'est une Golden Ale, c'est une Pale Ale, c'est une Hopi Pale Ale.

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C'est quelque chose de léger, plutôt une bière à la robe blonde.

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OK.

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Quelque chose qu'on boit avec les copains, sur lequel, quand on a envie de se concentrer

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dessus, on a un intérêt de dégustation.

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Mais quand on n'en a pas envie forcément, c'est une bière qui descend tout seul.

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Oui, qui invite à reprendre une autre pistache.

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Exactement.

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Est-ce qu'il y a d'autres plats qui t'ont marqué enfant et qui sont restés aujourd'hui ?

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J'ai envie de rebondir sur la carbonade.

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Est-ce que tu as mangé de la carbonade plus jeune ?

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Non, la carbonade, c'est arrivé sur le tard, comme on dit.

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La carbonade, c'est arrivé plutôt avec ma passion pour la bière et pour les produits

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du Nord et de Belgique.

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D'accord.

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C'est arrivé après.

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Après, franchement, c'est un plat qui, peut-être que si je l'avais goûté plus jeune, m'aurait

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moins plu.

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Parce que je ne sais pas si j'aurais aimé ça, parce que c'est quand même des saveurs

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un peu particulières quand même.

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Et je ne suis pas de base quelqu'un qui est fan du sucré salé.

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D'accord.

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Alors que la base de la carbonade, c'est quand même que la sauce, comme la bière,

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est amère, il faut quand même compenser déjà avec des oignons pour absorber l'amertume,

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mais aussi avec du sucre.

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Du sucre et du pain d'épices.

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Du pain d'épices, du sucre cassonade, de la verge oise.

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Moi, j'ai mis du miel, perso.

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Après, des plats de mon enfance, oui, parce que pour moi, c'est la raclette au Saint-Nectaire.

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C'est pourquoi ? Parce que j'ai appris qu'on ne mettait pas normalement du Saint-Nectaire

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dans la raclette que quand je suis arrivé à Bordeaux et que j'ai invité mes potes

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qui m'ont dit "mais pourquoi tu mets du Saint-Nectaire ? C'est du fromage à raclette

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normalement".

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Moi, j'étais là "ah bon ?".

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On ne m'avait pas dit.

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On ne m'avait pas dit.

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J'ai fait ça toute ma vie.

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Il n'y a pas de fromage à raclette en Auvergne ? On l'a deviné, tu es originaire d'Auvergne.

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Donc effectivement, c'est vrai que c'est un pays de fromage.

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C'est un pays de, j'ai envie de dire, de bonne bouffe.

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Oui, c'est vrai.

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Le fromage, mais la chair cuisserie, la viande de manière générale et puis tous les plats.

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Moi, ce que j'adore, c'est des plats qui sont inspirés du quotidien de nos ancêtres.

17:42

Et c'est ça que j'adore, parce que c'est la simplicité et en même temps la générosité.

17:47

Et quand tu manges une truffade...

17:49

J'avais la truffade en tête.

17:51

Je me dis à quel moment on va parler.

17:53

Est-ce qu'on parle de la truffade ?

17:54

Est-ce qu'on parle de la truffade ?

17:55

On parle de la truffade.

17:56

Je peux parler de la truffade très longtemps, mais je vais essayer d'être court.

17:58

On t'écoute.

17:59

En fait, la truffade, truffada en patois auvergnais, c'est la pomme de terre.

18:06

La truffade, c'est vraiment pour moi, on ne dirait pas, mais c'est un plat d'été.

18:10

Parce que c'est vraiment le berger, le paysan qui monte pendant les estives avec ses vaches

18:19

dans les montagnes pour qu'elles aient de la bonne herbe à manger, pour faire du bon

18:22

lait, pour faire du bon fromage, qui va partir des mois dans la montagne tout seul, qui ne

18:27

va pas redescendre souvent pour acheter à manger et tout ça.

18:30

Et quand il part, il va dans son buron, c'est les petites cabanes qu'on trouve dans les

18:34

montagnes en pierre, et il va faire à manger avec ce qu'il a surtout.

18:39

Et donc la patate, ça se garde quand même vachement bien.

18:43

L'ail, ça se garde quand même aussi vachement bien.

18:46

Et c'est bon pour la santé.

18:47

C'est bon pour les yeux.

18:49

Et puis, ils font quand même du lait dans leur quotidien.

18:55

Donc, ils vont utiliser de la thôme qui est vraiment fraîche, qui vient d'être faite.

19:00

Donc, c'est juste avant, plus tu laisses vieillir, plus ça va s'affiner.

19:04

Et en fait, c'est un peu le bébé Cantal, quoi, en gros.

19:08

C'est la truffade des pommes de terre, de l'ail, de la thôme fraîche.

19:13

Voilà, et de la crème fraîche.

19:14

Ce qu'on appelle la thôme fraîche, en fait, c'est les premiers jours du fromage.

19:20

Le fromage, il a trois jours.

19:22

C'est ça, exactement.

19:23

L'éleveur a traité sa vache, il a mis les ferments, les coagulants.

19:31

Il a formé son fromage et là, il le coupe.

19:35

On le mélange avec les pommes de terre et c'est parti.

19:38

Et c'est comme ça que ça vient.

19:39

Tu fais un plat avec ce que tu as sous la main.

19:41

Et c'est encore là aujourd'hui.

19:43

C'est une fierté régionale.

19:44

Et bon nombre de plats, que ce soit en Auvergne et ailleurs en France, sont nés comme ça.

19:49

Ce qui est intéressant, c'est que tu parles de truffades et on parlait de simplicité

19:52

tout à l'heure.

19:53

La truffade, c'est quand même quelque chose de simple.

19:55

Mais une bonne truffade, c'est très bon.

19:57

Ah bah oui, c'est très bon.

19:59

C'est très dur à faire.

20:00

Et c'est très dur à faire.

20:02

Et moi, j'en ai mangé plusieurs fois.

20:04

Et c'est vrai que toutes les truffades ne se valent pas.

20:08

On est d'accord sur ça.

20:09

Et alors que pourtant, c'est des pommes de terre.

20:12

Une tomme, qui pour le coup, n'est pas quelque chose qui apporte beaucoup de goût.

20:16

Elle en apporte un peu, mais ce n'est pas un fromage qui a vieilli.

20:19

Donc, c'est autre chose.

20:21

C'est une autre chimie.

20:22

C'est ça.

20:23

Après, aujourd'hui, maintenant, les restaurateurs et puis même moi, pour que ça ait plus de

20:27

goût, tu mets du canthal dedans.

20:29

Plus ou moins vieux.

20:31

Mais historiquement, personne ne faisait ça parce que ça coûtait trop cher, tout simplement.

20:36

Et puis avec, tu mets la bonne tranche de jambon de pays séché.

20:39

C'est ça.

20:40

Parce que ça se transporte bien.

20:41

Parce que ça se conserve.

20:42

Voilà.

20:43

Et moi, mes souvenirs d'enfance, pour revenir à ce que tu me demandais, c'est des plats

20:47

comme ça.

20:48

Parce que mes parents ne sont pas originaires d'Auvergne.

20:50

Je suis, moi, né en Auvergne, mais pas mes parents.

20:53

Et donc, eux aussi avaient la volonté d'essayer des plats.

20:57

Et puis aussi, tu vois, découvrir la région quand j'étais plus jeune et me faire découvrir

21:02

ça.

21:03

Et je suis devenu un Auvergnais endurci.

21:04

Tout le monde le sait.

21:07

Et donc, c'était aussi de la découverte.

21:10

Et puis, tu reçois quelqu'un à la maison, quelqu'un de ta famille qui vient.

21:14

Forcément, tu lui fais découvrir ça, la tarte au Saint-Nectaire.

21:17

Et puis voilà.

21:18

Et puis c'est comme ça.

21:19

Moi, je pense à un autre plat en Auvergne aussi.

21:21

Plutôt une entrée avec du chou.

21:23

Le chou farci.

21:24

Oui.

21:25

Tu me demandais tout à l'heure les plats qui éveillent ma curiosité, sur lesquels

21:28

je ne serais pas allé.

21:29

Bon, j'aime les légumes, mais ce n'est pas ce que je mange le plus.

21:34

Malheureusement.

21:35

Mais bon, j'en mange au maximum.

21:40

Si les oignons sont un légume.

21:41

Voilà.

21:42

Ma chérie me fait manger beaucoup plus de légumes que j'en mangeais avant.

21:47

Et c'est très, très bien.

21:49

C'est très bon.

21:50

Mais par contre, tu vois, je vais au resto, je vois le chou farci.

21:52

Je ne serais pas parti dessus.

21:54

Mais sauf que quand tu te retrouves au fin fond du Cantal, pas loin de Salers, tu vois.

21:59

Et que tu es dans une vieille baraque.

22:01

Un bureau.

22:02

Un bon vieux bureau.

22:03

Et que tu es dans l'ambiance et que tu as le chou farci.

22:08

Franchement, c'est trop bon.

22:09

Et tu le dégustes.

22:10

Ce n'est pas un plat que tu vas faire forcément chez toi non plus.

22:14

Alors ça, c'est quelque chose quand on parle aussi restaurant, cuisine et tout ça.

22:20

Et en fait, au restaurant, tu le disais, on va sur des basiques, mais souvent au restaurant,

22:25

on va aussi sur des plats qu'on aime, mais qu'on ne ferait pas chez nous.

22:28

Oui, c'est vrai.

22:29

Parce que c'est compliqué.

22:31

Ça demande plein d'ingrédients.

22:32

Ça demande une certaine technique.

22:34

Et c'est vrai que pour le coup, des fois, on se dit et puis c'est le plat qu'on garde

22:39

pour quand on va au restaurant.

22:40

On se fait plaisir, on va au restaurant, on va apprendre ça.

22:42

Donc ça, c'est vrai qu'on retrouve ça assez souvent par rapport à tout ça.

22:46

C'est vrai.

22:47

Sur l'Auvergne, il y a un autre plat à nous conseiller.

22:51

Alors les fromages, on a parlé effectivement du Saint-Nectaire, le Cantal, le bleu d'Auvergne,

22:57

la fourme d'Amberghe, le Salers, le Tendaplain.

23:01

Le Laguiole.

23:02

Le Laguiole.

23:03

Après, moi, j'adore le Gapron, pour ceux qui ne connaissent pas.

23:06

On peut en parler un petit peu.

23:08

Le Gapron, c'est un fromage plutôt frais.

23:11

C'est du lait de vache, si je ne me trompe pas.

23:14

Et puis, surtout, c'est plein de poivre et d'ail.

23:18

Ça se présente comme une petite motte, comme la motte de beurre.

23:21

C'est un peu pareil.

23:22

Et ça a du goût.

23:23

C'est assez fort.

23:24

Mais moi, je trouve que c'est trop bon.

23:27

C'est un peu le boursin amélioré.

23:29

C'est le cousin auvergnat du Préfou vendéen.

23:32

Ouais, ouais.

23:33

Il y a un petit côté comme ça.

23:35

Le côté ailé et poivré, on retrouve cette base-là.

23:37

Et un peu de gras.

23:39

Tu le fais cuire au four sur des tranches de pain.

23:41

C'est très bon.

23:42

Je ne connaissais pas cette version.

23:44

Je me le note pour plus tard.

23:45

Moi, j'ai tendance, tu vois, les fromages que je trouve trop forts et tout, tu les fais

23:48

au four sur des tosses de pain.

23:50

À l'apéro, ça se mange beaucoup plus si tu as un peu de mal avec un fromage qui peut

23:54

être trop fort pour toi, par exemple.

23:56

Après, il en existe plein des fromages.

24:00

Mais les plats, tu as le pâté de pommes de terre.

24:03

C'est une sorte de pâte feuilletée bien riche, tu vois, avec plein de pommes de terre

24:10

et de crème fraîche à l'intérieur.

24:11

D'accord.

24:12

Ça, c'est plus du bourbonné.

24:13

C'est plus le nord de l'Auvergne.

24:15

La tarte au sein nectar, c'est une tarte.

24:19

Sauf que c'est des pommes de terre, du sein nectar, des pommes de terre, du sein nectar

24:23

comme ça en couche.

24:24

Et surtout, le poivre.

24:26

Alors moi, j'adore ça.

24:28

Le poivre ?

24:29

Le poivre sur la tarte au sein nectar, ça fait la différence.

24:32

On reparlera du poivre peut-être la prochaine fois dans Saveur.

24:35

Je ne peux pas tout dire par rapport au poivre, mais voilà, c'est un aliment qui va revenir

24:40

par rapport à ça.

24:41

On a fait deux papiers de la première boîte.

24:45

Je vais t'inviter à prendre un troisième mot dans la seconde boîte.

24:51

On n'est plus sur des aliments, à proprement dit.

24:54

On va un petit peu plus loin.

24:56

L'émission est installée.

24:58

Les papiers sont bien réveillés.

25:00

On a du sein nectar dans la tête.

25:03

On a de la truffade dans le nez.

25:04

Mes amis vont me tuer parce qu'à chaque fois, je parle tout le temps des fromages

25:12

et tout.

25:13

Ils me disent "mais tu connais autre chose que les fromages ?"

25:14

On a parlé d'autre chose.

25:16

Je connais plein d'autres choses.

25:17

On a parlé de la carbonade.

25:19

Je tombe sur amer.

25:20

C'est un hasard.

25:22

Je certifie qu'il y avait plein de papiers dans la boîte et je suis tombé sur amer.

25:28

Amer, une sensation plus qu'un goût.

25:34

C'est forcément tout ce qui va avoir pour moi rapport à la bière.

25:41

Tout de suite, on pense à ça quand on est brasseur.

25:44

La bière est fondamentalement plutôt amer, plus ou moins selon les styles.

25:50

En fonction de la quantité de houblon qu'on met et de la variété.

25:57

Mais forcément, la bière, l'amertume de la bière.

26:02

Ce que j'adore dans l'amertume, c'est les différentes amertumes.

26:06

J'avais lu quelque chose là-dessus.

26:08

Il faudrait que je le retrouve.

26:09

Je me demande si ce n'était pas dans le magazine bière aimée d'Elisabeth Pierre

26:14

qui est devenu mordu.

26:16

Il y avait les différentes amertumes.

26:20

La stringence aussi, par exemple, ça rentre dans ce cadre-là.

26:23

C'est cousin.

26:24

Il y a des gens qui vont le mettre avec, il y en a qui vont le séparer.

26:28

Ça dépend.

26:29

L'amertume, en plus, je reviens toujours sur cette carbonade.

26:35

Tu disais que c'est un plat qui est arrivé sur le tard, que tu n'aurais pas forcément

26:39

peut-être aimé plus jeune, plus petit.

26:41

On le sait, le goût évolue au fil des âges et des années.

26:47

Même si on a été bien éduqué au niveau du goût par la famille, par la cantine, par

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tous les repas qui ont fait notre vie.

26:57

L'amertume, clairement, c'est de base quelque chose pour lequel au début, on n'est pas

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forcément fait pour en tant qu'humain.

27:06

Et pourtant, une fois qu'on y a goûté et que c'est installé, c'est quelque chose

27:12

qui plaît.

27:13

L'amertume, il y a la bière, effectivement, il y a aussi le café qui rentre dedans et

27:18

qui est pareil.

27:19

La bière, pour le coup, il y a de l'alcool dedans et c'est ce qui fait aussi qu'on ne

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peut pas en boire à n'importe quel âge.

27:24

C'est de toute façon quelque chose qu'il faut boire avec modération.

27:26

Le café aussi, mais pour le coup, on a le droit de conduire ayant bu quelques cafés.

27:31

Mais c'est vrai que l'apprentissage du goût par le café, c'est pareil.

27:35

C'est quelque chose qui se fait avec le temps et tout ça.

27:37

Toi, est-ce qu'il y a d'autres souvenirs au niveau de l'amertume qui ont fait qu'à

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quel moment tu t'es dit "Ah, j'aime cette amertume, j'aime l'amertume en fait".

27:46

L'amertume, avant de la connaître dans la bière, j'ai connu plutôt dans les endives

27:50

déjà.

27:51

C'est effectivement un aliment très amer.

27:54

Et pour que je les mange plus facilement, ma mère faisait des endives au jambon.

27:58

Voilà, c'est vrai.

27:59

Avec de la béchamel.

28:00

L'amertume, c'est une histoire de rivalité.

28:03

Au début, tu as du mal, donc tu l'atténues, tu mets du sucre dans le café.

28:07

Tu vois, c'est plus simple à boire.

28:10

Et puis au fur et à mesure, ton palais évolue, comme tu dis, tu vas réduire le sucre, tu

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vas apprécier le café comme ça.

28:17

L'amertume du café, pour moi, ça ressemble plus à une sorte de plus ou moins sécheresse

28:21

en bouche.

28:22

C'est ça.

28:23

Plus il va être serré, par exemple, ou selon les cafés que tu utilises.

28:26

Et on va retrouver cette astragence aussi au niveau des muqueuses.

28:32

L'amertume, pour moi, un souvenir vraiment.

28:35

Quelque chose qui ne se fait plus beaucoup.

28:37

Mon grand regret, c'était, tu vois, on est à Bordeaux.

28:43

Je suis jeune étudiant, 18-19 ans, et mes parents viennent me voir passer un week-end

28:49

pour me voir, pour me faire plaisir et tout.

28:52

Puis moi, je suis sorti de mon auvergnatale et j'ai découvert les quais de Bordeaux

28:56

avec tous les pubs un peu anglo-saxons, le Sherlock Holmes, le Dickens, des trucs comme

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ça, qui servent des bières britanniques.

29:06

Donc ça sort de l'accro, de la 16, etc.

29:09

Toutes ces bières qu'on connaît, qu'on voit partout.

29:12

Et moi, je n'avais jamais vu ces bières-là.

29:14

Et puis, c'est au moment où tu goûtes une vraie English IPA, ou la English IPA, contrairement

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à l'American IPA, où l'English, tu es plus sur l'amertume du houblon, beaucoup

29:25

plus, l'aromatique est moins poussé et le maltais est plus présent.

29:29

C'est plus équilibré maltais, aromatique et avec plus d'amertume qu'une American

29:36

IPA où l'amertume sera présente, mais elle va être vraiment contrebalancée avec

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des notes de fruits exotiques qui sont données par les houblons américains qui sont très

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forts.

29:45

Les houblons anglais, ils sont très nobles, ils sont anciens, mais ce n'est pas aussi

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expressif qu'un houblon américain.

29:50

Voilà.

29:51

Plus sur l'amertume et moins sur le fruité.

29:55

Et puis surtout, ils mettent les normes en amertume.

29:58

Si tu regardes les styles, dans le guide des styles qui permet de faire des notations,

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par exemple dans les concours, les English IPA sont plus amers sur le taux d'amertume

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dessus.

30:11

Et moi, je goûte ça, c'est très sur le pamplemousse, vraiment le pamplemousse rose.

30:15

Tu as des odeurs de pamplemousse plutôt sur les agrumes plutôt que sur les fruits à

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chair charnue.

30:20

Et puis, je fais goûter ça à mon père qui n'avait pas...

30:24

Enfin, voilà, on a découvert...

30:26

Je lui ai fait découvrir ça après moi l'avoir découvert pas longtemps avant.

30:30

Et pour moi, c'est vraiment ce souvenir.

30:34

Tu as vu l'aromatique, c'est fou l'aromatique.

30:36

Alors qu'aujourd'hui, je sens des bières avec des houblons américains, c'est dix fois

30:40

plus aromatique.

30:41

Mais déjà à l'époque, c'était déjà quand même fou dans mon évolution.

30:46

Et puis surtout, cette amertume qui est vraiment marquée dans la bière.

30:50

Et là, je l'ai eu, cette vraie amertume, je pense, beaucoup plus proche de ce qu'on

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avait historiquement dans la bière que ce que j'avais goûté avant, qui était plutôt

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des lagers internationales, des bières beige, etc.

31:04

Et ça, c'est un vrai souvenir d'amertume où je me suis dit là, c'est puissant, mais

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je l'accepte et j'aime ça.

31:11

Tu l'as regoûté, j'imagine.

31:13

Oui, oui.

31:14

Oui, oui.

31:15

Mais ça devient, moi, je milite pour les English IPA, je vais en faire une bientôt

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récente parce que les, en fait, si tu veux, les American IPA, c'est tellement intéressant

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pour les néophytes dans la bière, les gens qui commencent à se rendre compte que la

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bière, ce n'est pas forcément une bière gazeuse, un petit peu amère et désaltérante.

31:35

Oui, oui.

31:36

C'est aussi des bières qui peuvent avoir des aromatiques.

31:38

Alors quand tu fais goûter ça, les gens sont "Waouh".

31:41

Donc forcément, ça a vachement bien marché.

31:43

Plus qu'une English IPA qui est hyper amère.

31:45

Oui.

31:46

Mais, et donc, ça a un peu effacé ces premières IPA qui étaient arrivées.

31:52

Et je trouve ça un peu dommage parce que voilà, après, les modes, ça vient, ça revient,

31:57

ça s'en va, ça revient.

31:58

Et pas que dans la bière.

31:59

Et pas que dans la bière, dans tout.

32:00

Dans le vin, dans la restauration.

32:03

Voilà, tout.

32:05

Et oui, vraiment, ça, c'est un souvenir où je me suis dit c'est vraiment amère.

32:10

Je suis à la limite de ce que j'apprécie, mais je sens que ça me fait passer à un

32:15

stade.

32:16

Et ce stade, j'aurai une limite beaucoup plus haute à l'amertume parce qu'au moins

32:21

dans ce produit, vraiment, j'ai apprécié.

32:23

Mais moi, c'est vrai que je te rejoins tout à fait.

32:27

J'ai souvenir aussi des premières dégustations d'IPA où t'es là, tu fais "Waouh".

32:32

Il se passe un truc en fait.

32:34

Parce qu'on n'est pas habitué au début à cette amertume.

32:37

Mais on a ces notes fruitées qui arrivent et tout et qu'on peut trouver agréables.

32:43

Mais finalement, je pense que c'est quand même les deux.

32:47

C'est le fait qu'il y ait l'amertume et le fruité.

32:49

On aurait que le fruité, il manquerait quelque chose.

32:52

Et c'est vraiment cet équilibre qui fait que c'est chouette par rapport à ça.

32:55

Mais tu sais, ça marche parce que tu as l'odeur du pamplemousse, mais tu as la sensation en

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bouche aussi.

33:00

Si tu n'as pas l'amertume du pamplemousse, le pamplemousse est amer.

33:03

Sauf ceux qui mettent du sucre dessus.

33:05

Mais le pamplemousse rose, c'est amer.

33:11

Et quand tu as l'odeur et que tu as le goût, c'est fou.

33:15

Et là, tu as une bonne expérience.

33:16

C'est vrai que l'un sans l'autre, ça ne marcherait pas forcément.

33:18

- Non, non, mais c'est un tout par rapport à ça.

33:21

Juste comme ça, donc là, c'est la découverte un peu de l'amertume et tout ça.

33:24

Est-ce que toi, après, est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la construction

33:28

de ton palais ? Comment tu as découvert ça ? À l'époque, tu n'étais pas forcément

33:35

orienté dans une orientation professionnelle dans le brassage de la bière.

33:39

On va dire que c'est plutôt arrivé après.

33:40

Donc, tu découvres un peu cette amertume, ces nouvelles saveurs.

33:45

Est-ce que tu t'es dit "mais j'ai envie d'aller plus loin" et comment tu as travaillé

33:50

ton palais ? Ou est-ce que peut-être que déjà, rapidement, tu t'es dit "ah ben,

33:55

tu trouvais tous les goûts".

33:58

- Alors déjà, premièrement, j'ai toujours été intéressé par la nourriture.

34:03

- Et pas que le fromage.

34:07

- Et pas que le fromage.

34:08

Vraiment, tu vois, mes parents, ils étaient un peu...

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Moi, j'ai très bon souvenir d'enfance où mes parents, ils prenaient plaisir à m'emmener

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dans un restaurant gastro ou bistronomique alors que je n'avais pas encore 10 ans parce

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que j'adorais ça.

34:23

Et je mangeais mon assiette en entier.

34:25

- Ils savaient que ça te faisait plaisir.

34:26

- Et comme je voyais en plus que ça leur faisait plaisir, que je finisse mon assiette,

34:30

que je goûte des choses et que je mange comme eux, ça me donnait un sentiment de satisfaction,

34:35

je me sentais grand et tout.

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Et ça, déjà, premier pas, tu vois, moi j'ai été communier et tout, première communion,

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mes parents m'emmènent dans un bon resto pour me faire plaisir.

34:45

C'est un cadeau.

34:46

Et je suis reconnaissant de ça et je suis trop content.

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Et puis derrière, tu as 10, 11 ans, tu as plein de gens, ils préfèrent aller au McDo

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par exemple.

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J'adore aller au McDo de temps en temps.

34:57

Mais par exemple, là, vraiment, c'était vraiment un souvenir important.

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Et derrière, pour autant, la dégustation, c'est venu un peu après.

35:08

Donc déjà, une passion pour manger des bonnes choses, des choses comme ça, travailler dans

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les restaurants et tout.

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Et puis la dégustation, c'est venu assez tout seul.

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J'étais tout seul dans mon appart, toujours à bord.

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C'est vraiment cette année a été charnière pour moi.

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Parce que je commence à boire de la bière et aussi parce que je fais mes courses moi-même.

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Et donc, je fais mes courses et puis tu sais, dans le petit supermarché d'en bas, il y

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a un rayon où tu as toutes les bières industrielles et tout.

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Et puis tu as une étagère qui fait un mètre de large, 1m50, 2 mètres de haut, où tu

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as des bouteilles à l'unité.

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Donc déjà, curiosité, pourquoi ces bières se vendent à l'unité ? Et c'était toutes

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les bières belges qu'on connaît tous par cœur aujourd'hui.

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Et le petit rayon de 1m, maintenant, il en fait 6.

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C'est la différence en 5-6 ans.

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C'est incroyable.

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Tu as pris 1m de rayon par an.

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Et moi, je prenais ces bières-là.

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Puis à chaque fois que j'avais fait mes courses, je prenais une, deux, trois bouteilles.

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Puis le soir, je rentrais chez moi, j'ai mes habités au frais.

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Et puis mon petit plaisir, c'était de m'ouvrir une petite bière tout seul dans mon petit

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appart de 20 mètres carrés.

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Et puis, un, je me renseignais sur la brasserie, le Monaster Beige ou quoi, qui fait ça.

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Depuis quand ? Je lisais les aromatiques.

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J'ai fait une fiche de dégustation.

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Et puis moi, j'ai un côté collectionneur.

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Je collectionnais les bouteilles et puis je m'étais fait une fiche par bière que

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j'avais goûtée.

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Et en fait, c'est venu comme ça.

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De par ma curiosité, de mon côté de collection, je gardais toutes les bouteilles.

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Et puis, il arrive un moment où j'avais goûté toutes les bières belges.

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Et puis là, je commence et je bois, je réachète la bière artisanale locale.

36:44

Tu vois.

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Fait papillon.

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Non, ce n'était pas encore à l'époque.

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C'était la brasserie Mascaret, qui est en Gironde aussi, juste à côté de Bordeaux.

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Et puis, c'est chez lui que j'ai brassé ma première bière, d'ailleurs.

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Donc, chez Fabrice, qui est d'une gentillesse extrême.

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Et puis, derrière ça.

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Et puis, aujourd'hui, c'est plus d'en goûter plein de choses.

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Aller dans une cave, chez un bon caviste, lui faire confiance, partir avec des choses

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un peu folles et aussi des choses très classiques.

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Je vais m'acheter une Pilsner, tu vois.

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Et puis à côté, je vais acheter une double gauze Barrel Edge, vanille, fraise.

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Et en fait, ça va être de goûter plein de saveurs et puis essayer de les retrouver.

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Et aujourd'hui, je sens, je sens énormément.

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Des fois, c'est gênant.

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Parce que des fois, je suis au resto avec des potes et tout.

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Je sens mes trucs.

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Ils disent "mais qu'est-ce que tu fais?"

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"Je sens, je travaille mon palais."

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Et en fait, ça vient comme ça.

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Et puis, l'association de bien enregistrer toutes tes odeurs, tous tes goûts.

37:57

Tu les enregistres bien.

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Et puis, c'est encore une fois la curiosité qui fait que tu vas goûter ça, tu enregistres

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et là, tu le retrouves dans quelque chose en dégustant.

38:06

Très bien.

38:07

Merci.

38:08

On va arriver à la fin de l'émission.

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J'ai une dernière question.

38:12

Oui.

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On retourne au restaurant, mais ce coup-ci, on te propose le menu de tes rêves.

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Le menu de mes rêves.

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Le menu de tes rêves, les plats que...

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Soit des plats qui t'ont laissé un souvenir pas possible, soit quelque chose que tu as

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envie de manger.

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Mais voilà, c'est ton menu idéal.

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C'est ton cadeau.

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Qu'est-ce que tu commandes?

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C'est extrêmement difficile comme question.

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Je mange beaucoup avec les saisons, mais on va dire franchement, moi, je vais me faire

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vraiment plaisir avec une assiette de très bonne charcuterie en entrée.

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Des bonnes charcuteries, vraiment un truc travaillé en verniette, genre des saucissons

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de bœuf qui viennent de la Bois-Livière, par exemple.

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Voilà, des salaisons en entrée.

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En plat, direct, une côte de bœuf super bien cuisinée ou un plat en sauce, quelque

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chose de réconfortant et de généreux.

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Et puis des super bonnes frites dans de la graisse de bœuf, par exemple.

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Ça, voilà.

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Bonne assiette de fromage.

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Pas que chez moi, j'aime bien découvrir plein de fromage, mais des bons fromages.

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Et puis, tu sais, c'est pas une assiette où on t'amène des petits morceaux de fromage,

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des petits pains.

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Sur le plateau de fromage, tu coupes toi-même ton fromage, ce que tu en veux et tout.

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Côté un peu convivial.

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Et puis un bon dessert.

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Moi, j'aime tous les desserts, mais j'ai quand même des fois un fait pour la tarte

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au citron merguez parce que franchement, c'est pas si évident que ça à faire.

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Une bonne tarte au citron à limonne, curd, pour qu'il tienne bien.

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C'est pas forcément évident.

39:56

Donc, ouais, ça, c'est pas mal.

39:59

OK, merci.

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Il y a un dijot, bien sûr, avec modération.

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Qu'est-ce qu'on prend en digestif ?

40:03

Ah bah, une bonne vieille jancienne.

40:07

Ah, OK.

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On est sur de l'amertume.

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Oui, vraiment.

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D'ailleurs, j'ai fait goûter à tous mes potes ici.

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Personne n'aime.

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Ils disent "J'ai l'impression de manger du pissenlit".

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Mais oui, c'est une racine.

40:18

C'est une racine.

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On est bien d'accord.

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Moi, j'aime ça.

40:21

OK, la jancienne.

40:22

C'est l'habitude.

40:23

Ouais, ouais.

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Et puis forcément, quand t'as envie d'aimer, tu aimes.

40:29

Si c'était pas chez moi, est-ce que j'aimerais ?

40:31

Telle est la question.

40:32

Non, mais c'est le cœur de cette émission de saveurs aussi.

40:37

Je pense qu'on est sur les souvenirs, on est sur les saveurs.

40:40

Et qu'est-ce qui est le plus fort, en fait, entre un souvenir et une saveur ?

40:45

Ce n'est que l'alliance des deux.

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Une fois que l'âge ancien, l'auvergne…

40:51

Et des fois, vouloir aimer, on finit par réellement aimer.

40:55

C'est ça qui est intéressant.

40:56

Oui, oui.

40:57

Et le palais évolue.

40:58

Adrien, merci.

40:59

Merci à toi.

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Voilà, j'espère qu'on a donné faim à tous ceux qui nous ont écoutés.

41:03

J'espère aussi.

41:04

Moi, je tenais à remercier toutes les personnes qui m'ont aidé à réaliser cette émission.

41:08

Je vous donne rendez-vous sur les réseaux pour suivre les aventures de saveurs.

41:11

On se donne rendez-vous dans un mois.

41:13

Et d'ici là, je vous invite à tendre l'oreille sur Graffiti pour retrouver chaque semaine

41:17

une nouvelle capsule de saveurs.

41:18

Je vous souhaite un bon appétit, de bons repas, des jolis plats et à bientôt.

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link.urban-radio.com/@saveurs