Penser local. Spécial Forum entreprendre dans la Culture en
Pays de la Loire. Là, c'est la fameuse cour mutuelle, on va dire.
Oui, voilà. Donc là, on a passé le portail.
On arrive dans la cour qui dessert à la fois le studio, le logement des artistes accueillis.
Et puis là, on arrive sur une vieille porte en bois qui va être restaurée.
Formats, c'est un lieu de recherche et de création.
Anne Bourreau a co-créé avec Timothée Barini Formats, au pluriel, une résidence artistique pour
les disciplines des arts visuels et des écritures qu'Anne accueille chez elle à Beaucouzé.
Ça permet vraiment un temps un peu de création et de recherche, comme je disais, pour l'artiste
au moment, tout au long de son parcours artistique, un peu pour s'extraire de son quotidien.
Donc d'avoir ce temps-là de pause et qui va permettre de fructifier la partie créative est assez précieux souvent.
Avec le chat qui nous accompagne.
Mia qui va être en résidence là.
Autour de l'écriture, c'est pour ça qu'on le met au pluriel, parce que les écritures ça va du
romancier, du poète, du scénariste et toute forme d'écriture, de théâtre, dramaturgie ou autre.
Et puis, dans les arts visuels, c'est le photographe, c'est l'illustrateur, c'est le plasticien.
Et puis, ça peut être aussi, à un moment donné, trouver des passerelles entre deux artistes,
un scénariste et un illustrateur autour de la BD, par exemple.
Ça peut être aussi trouver des synergies entre artistes.
Donc là, il va falloir se projeter un peu.
Comme il y a une grande ouverture, c'est une double porte quand on arrive dans cette partie-là.
Ça permettra justement d'avoir un espace facile pour les arts visuels.
Donc voilà, là, on est vraiment sur une surface assez brute encore, qui va se transformer, on
va dire, dans l'année à venir, d'ici un an. Mia qui se faufile.
Formats, c'est une toute jeune association, donc on a à peine un an.
Donc il y a encore beaucoup de parties qui sont en chantier.
Très concrètement, il y a un logement qui lui est déjà fonctionnel, opérationnel. pour héberger
les artistes et une partie vraiment espace de travail, studio artistique qui va se diviser en
plusieurs formes puisqu'il y a une partie qui sera plus dédiée aux écritures avec une petite
mezzanine, un espace un peu plus confidentiel et puis une partie un peu plus avec un toit cathédral
pour accueillir des grands formats si besoin selon les artistes en arts visuels.
On est en plein centre-ville, mais on a l'impression d'être en pleine campagne, une petite maison de villégiature.
Oui, tout à fait. C'est vrai que c'est un endroit assez surprenant.
Les gens qui viennent ici sont assez surpris, justement, du calme, alors qu'on est à 7 minutes
en voiture d'Angers, mais avec un cadre de vie quand même assez privilégié.
Extrait de la restitution de la première résidence.
Moi, je suis là depuis 94, c'est pas très longtemps.
Enfin, tout dépend où on met le curseur.
Enfin, je pense qu'une ville s'ancre sur beaucoup plus de temps.
C'était une commune rurale. Au départ, ils voulaient...
Enfin, ils se rapprochaient de la ville, quoi.
Alors qu'aujourd'hui, c'est pas du tout... C'est plus ce sentiment-là. C'est plutôt, on ralentit.
On reste le regard sur la ruralité.
La compagnie La Paselgiata, c'est Charline Porron et Damien Avis qui sont venus en septembre
dernier dans une résidence, dans un temps de résidence sur un mois.
Ils nous ont fait l'amitié d'être présents et ils sont allés à la rencontre des Beaucouzéens
pour avoir le ressenti, c'est quoi de vivre à Beaucouzé récemment ou depuis très longtemps, voilà.
Donc ils ont également fait des ateliers dans les écoles de Beaucouzé avec les élèves et puis
sont allés voir toute forme de beaucouzéen intergénérationnelle et ça a donné lieu à une création
à la médiathèque Anita Conti.
Voilà le jardin, cerisier, poirier, pêcher et autres.
Voilà tout qui est dit.
Je vais essayer d'avoir le Mia pour le mot de la fin.
Il l'a fait fuir Camille.
Elle est partie où ?
C'était Penser local, un enjeu de société.
Une émission réalisée dans le cadre du Forum Entreprendre dans la Culture en Pays de la Loire,
le 7 mars 2025, dans les Halles 1 et 2, sur l'île de Nantes.
Un reportage de Pierre-Benoît Leclerc pour Radio G.